Ce monument a évolué plusieurs fois depuis le 13ème siècle. La nef a été agrandie une première fois au 17ème siècle. En 1735, la nef a été de nouveau agrandie, le clocher rehaussé et une sacristie a été rajoutée.
De récents travaux de ravalement ont permis de dégager des encadrements de fenêtre sur les façades sud et nord.
L'intérieur de l'église recèle de nombreuses curiosités qui témoignent d'une longue activité cultuelle.
On peut y voir, en particulier, une armoire eucharistique, un dais pour les processions, une crécelle, un fer à hosties dont une des photo ci-contre montre le détail de la gravure, une stèle et bien d'autres objets dont l'usage s'est perdu.
Le village conserve 8 fontaines en parfait état de fonctionnement. Pour la plupart fleuries chaque année, elles apporte un charme particulier aux rues du village.
Alimentées par des sources, elles ont failli disparaître il y a quelques années, lors de la modernisation du système d'adduction d'eau de la commune. Fort heureusement, la municipalité a pris la décision non seulement de les maintenir en place mais aussi de les mettre en valeur.
A l'origine, elles étaient alimentées par des canalisations en bois et, dans la vallée, quelques gardiens de ce patrimoine savent encore percer de tels tuyaux.
La dernière fontaine a été creusée, en 2007, dans un énorme bloc de grès. Ce sont principalement les habitants de la rue du vieil étang, où elle se trouve, qui l'ont créée à l'occasion d'un Noël à Neuve-Eglise.
On peut rencontrer huit croix érigées sur le territoire de la commune et deux au cimetière. Elles datent pour la plupart du 18ème siécle. Trois d'entre elles sont du 19ème. On ignore souvent les raisons de leur édification mais, comme toutes les croix, elles ont un sens religieux et restent les témoins de faits marquants dans la vie du village ou de l'une de ses familles.
A l'époque de leur construction, les habitants de la vallée n'avaient pas des revenus très élevés. Ces croix ne sont donc pas aussi richement décorées que dans d'autres régions d'Alsace.
Une grande partie de la forêt domaniale de La Vancelle appartenait de 1483 à 1789 au Grand Chapitre de la Cathédrale de Strasbourg. En 1764, les chanoines ont fait aborner leurs domaines privés pour marquer leur territoire.
Ces bornes, ornées des armoiries de la seigneurie des Frankenbourg-Werde, ont toutes été martelées, sauf une, à la révolution. Le randonneur qui parcourt les innombrables sentiers de la vallée peut les découvrir.